Two-and-a-half Ways of Thinking about the European Union

Dossier : L’Union européenne et le fédéralisme
Par Robert Schütze
Français

Two-and-a-half Ways of Thinking about the European Union

Cet article fait l’hypothèse que la théorie sui generis de l’UE est une théorie « négative » et « antihistorique ». De telles limites explicatives reposent premièrement sur une tautologie conceptuelle de base (Hay, 1966, 37) : l’UE est… . ce qu’elle est ; et elle n’est pas… . ce qu’elle n’est pas ! Deuxièmement, la théorie sui generis ne considère l’UE qu’en termes négatifs – l’UE ne serait donc ni une organisation internationale ni un État fédéral – pérennisant ainsi les fondements conceptuels de la tradition westphalienne. Quel autre type d’approche permettrait de penser de façon plus pertinente l’UE ? Cette contribution cherchera alors à expliquer dans quelle mesure le cadre fédéraliste constitue une grille de lecture pertinente afin d’interroger la nature de l’UE.

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