Dialogue social européen et transformations des négociations collectives
Les politiques sociales de l'Union européenne [1] ont ceci de caractéristique qu'elles accompagnent la riigulatim du mard}& sans, d'une pan sans, d'autre part, prendre en charge les éléments les plus fondamentaux des systènes de protection sociale (chômage, maladie, lieillesse), qui restera exclus des compétences communautaires. Le dispositif progressivement mis en place offre ainsi un visage paradoxal: il est veuttxvenentfirrt et conséquent dans des domaines plutôt marginaux ou périphériques - en tait cas souvent perça comme tels et relativement faibles dans les domaines les plus sensibles, qui concentrent l'essentiel des enjeux sociaux. Ces politiques n'offrent pas de protections équivalentes a celles des Etats-proùdenœ, ne garantissant en particulier aucune forme de protection sociale ou de redistribution. Pourtant, le système de VUE se consolide, s'équilibreet se stabilisepeu a peu en déœloppam des rnodes spécifiques de régulations sociales, en dépit des freins que peut constituer l'intergouvemartentahsme européen. Ainsi, sur la période récente, la négociation contractuelle européenne se trouve relancée, surtout au niveau sectoriel. Si les accords signé à ce jour par les partenaires sociaux européens sont très circonscrits, ils sont au cœur des mutations économiques des sociétés européennes, permettant notarrment d'encadrer les conditions de flexibilité des marchés du bravai et de délocalisation des emplois.